vendredi 16 juillet 2010

Déclaration d'amour


Avez-vous déjà aimé tellement que parfois, lorsque vous regardez l'être aimé, ça vous fait mal en dedans? Au point que vous êtes convaincus que la perte de celui-ci sera une épreuve que vous serez incapables de supporter et dont vous ne vous remettrez jamais? Suffisamment pour être convaincus que cet amour est plus fort que tout et que rien, jamais, ne saurait l'altérer ou l'éteindre?

Bien, je l'avoue, j'aime de cette façon. Il m'arrive de regarder un de mes enfants et de sentir cet amour qui me remplit des pieds à la tête, comme une vague de bien-être incomparable. Ils sont ma fierté, ce que j'ai réussi de plus beau et de plus grand dans ma vie. Et jusqu'à mon dernier souffle, ils seront ma raison d'être sur cette planète.

Je me souviens des premières minutes de chacun d'eux. Le premier regard, la première caresse, la première tétée. Ce sont des moments gravés en moi à jamais.

Quand Fille Aînée est venue au monde, cet amour m'a tellement prise par surprise, il était tellement fort que lorsque Fils cadet s'est pointé, j'ai cru que je ne saurais jamais l'aimer autant. C'était impossible! Pourtant, dès qu'il a pointé le bout de son nez, ça a été le coup de foudre. Ça m'a envahi tel un raz-de-marée et ne m'a jamais quittée.

Près de 10 ans plus tard, j'apprends que je couve P'tit Loup. Je me souviens d'un appel de détresse à ma mère, complètement paniquée : un autre fils? Comment pourrais-je aimer un autre fils AUTANT que le premier? À la naissance, BOUM!, un autre coup de foudre. Et , j'ai compris. Il y a en moi de la place pour autant de coups de foudre que d'enfants qui naîtront. Ont suivi Petite Coccinelle et Bébé Doux. Et la magie continue. La vie m'a même fait le cadeau de deux autres enfants à aimer, qui ne sont pas de moi, mais qui m'apportent tout de même leur lot de bonheur maternel et qui me permettent de les aimer comme une mère.

Bon, c'est évident, ce n'est pas facile tous les jours. Ils me mettent à l'épreuve, c'est leur nature. Mais je réponds présente! quand ils le font. Dans la mesure de mes moyens et de mes capacités physiques et émotives. Je ne suis pas parfaite, loin de là, mais je leur donne le meilleur de moi-même, puisé à même l'amour que j'ai moi-même reçu, immense, sans bornes et merveilleux.

Être maman, c'est le plus beau métier du monde et c'est le mien. Quelle chance j'ai! :-)

4 commentaires:

Josée a dit…

Que peut-on ajouter de plus????....

Ça résume tellement bien tout...
Bisous d'en face.

La Voisine.

Geneviève Dion a dit…

Ouiiiiiii c'est vrai!! À la minute ou j'ai tenu mon Ti-loup dans mes bras, ma vie a changé...et ce que je disais aux amis qui n'avaient pas encore d'enfant: '' si tu penses que tu aimes ton conjoin, ta conjointe , attend de voir l'amour que tu auras pour ton enfant...tu l'aimes tellement que ça fait mal!''

Et en tant que maman professionnelle, je trouve également que c'est le plus beau métier au monde!!

Féepoussière a dit…

J'ai une petite fille, et je connais ce raz de marée dont tu parles...
Tous tes mots sont parfaits, ça m'en fait mal au ventre tellement c'est tout ce que je ressens pour mon enfant!
J'espère avoir bientôt la chance de ressentir un deuxieme coup de foudre ♥
Bises :)

Anonyme a dit…

Lorsque elle était bébé, je me couchais dans sa chambre, je l'entendais respirer et je respirais avec elle. C'était du plancher au sol. Je me souviens de l'odeur de la pièce. Je me souviens de tout en fait. De mon espoir. Et de ma désespérance.

Par la suite, j'ai su que la connaissance et l'amour sont les seuls qui ne diminuent pas lorsqu'on les partage. Et encore, pour la connaissance, je ne suis pas sûr.

Jack